Dans le cadre étincelant du luxueux centre de conférence Ritz Carlton de Riyad, les dirigeants arabes et musulmans condamnent à tour de rôle les actions d’Israël à Gaza et exigent un cessez-le-feu immédiat. L’hôte, le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman, a déclaré qu’Israël portait la responsabilité de ce qu’il a appelé les crimes commis contre le peuple palestinien. Le roi Abdallah de Jordanie a déclaré lors du sommet que ce qu’il a appelé « la vilaine guerre » devait cesser, sinon la région sombrerait dans un conflit majeur. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a évoqué un génocide commis contre son peuple et a appelé à ce que celui-ci bénéficie d’une protection internationale. Mais le président iranien Ebrahim Raisi est allé plus loin. A l’occasion de sa première visite en Arabie Saoudite depuis que les deux pays rivaux ont aplani leurs différends en mars, il a appelé à ce que l’armée israélienne soit désignée comme groupe terroriste. Il a accusé l’Amérique d’étendre la guerre. L’Algérie avait auparavant appelé les pays à rompre leurs relations avec Israël. Mais d’autres ici hésitent à aller aussi loin. C’est pourquoi la déclaration finale se concentrera probablement sur les objectifs minimaux partagés par tous les délégués : la fin des combats, la condamnation des actions d’Israël et un effort renouvelé pour mettre fin à l’occupation israélienne du territoire palestinien.
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