Les États-Unis poussent leurs alliés en Europe et en Asie à resserrer les restrictions sur les exportations de technologies et d'outils liés aux puces vers la Chine, en raison des préoccupations croissantes concernant le développement par Huawei de semi-conducteurs avancés.
Washington souhaite que le Japon, la Corée du Sud et les Pays-Bas utilisent de manière plus agressive les contrôles à l'exportation existants, y compris en empêchant les ingénieurs de leurs pays de servir les outils de fabrication de puces dans les fonderies de semi-conducteurs avancées en Chine, selon cinq personnes familières avec les conversations.
Les États-Unis sont de plus en plus préoccupés par la rapidité avec laquelle les groupes chinois développent des puces avancées malgré les contrôles américains plus stricts.
L'année dernière, Huawei a sorti le Mate 60 Pro, un téléphone qui incluait une puce avancée qui a surpris les experts en contrôle des exportations du gouvernement américain.
De nombreuses entreprises japonaises ont considérablement réduit leurs liens avec Huawei, mais le groupe chinois reste membre de Keidanren, le groupe de pression économique le plus influent du pays.
Le commissaire au commerce de l'UE, Valdis Dombrovskis, a déclaré que le bloc serait réticent à restreindre les ressortissants européens travaillant en Chine. "Ce sujet sur le talent est une question beaucoup plus fondamentale de liberté personnelle. C'est un domaine où nous devons avancer très prudemment", a déclaré Dombrovskis.
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